13/11/2020

Communication transfrontalière

La communication transfrontalière, quésaco ?

Notre agence, qui est spécialisée dans la communication transfrontalière, se trouve souvent confrontée à la question suivante : mais en fait, c’est quoi, la communication transfrontalière ? Pourquoi en a-t-on besoin ? Et c’est quoi que vous faites, exactement ?

Dans un monde idéal sans frontières, nous n’aurions pas besoin de communication transfrontalière. Le vivre-ensemble dans les différents pays fonctionnerait sans barrières linguistiques aucunes ni malentendus culturels. Chacun comprendrait simplement tout ce que l’autre voudrait lui dire. Mais la réalité rattrape vite le rêve, et c’est la pandémie de Covid 19 qui nous l’a brutalement rappelé lorsqu’en mars 2020, des frontières tangibles entre pays sont soudain réapparues, et avec elles désaccords et dissensions venant perturber la communication entre voisins. Ainsi, même au sein de notre « Europe sans frontières », la communication reste complexe et loin de cette facilité fantasmatique.

C’est aussi le cas en « temps normal », quand les frontières entre voisins européens sont ouvertes, du fait de la coexistence de diverses langues au sein de notre communauté. On ne parle pas nécessairement la langue du pays voisin assez bien pour se faire comprendre facilement et l’on retient donc souvent ses mots par peur de dire quelque chose de faux. Ou bien l‘on fait de son mieux pour communiquer sa pensée, mais l’interlocuteur ne nous comprend qu’à peu près ou qu’en partie.

Pourtant, il n’y a pas que la langue qui est susceptible d‘entraver la communication : les réseaux et les contacts, bien établis depuis longtemps à l’intérieur d’un pays, et qui fonctionnent par ailleurs à merveille, sont abruptement interrompus aux frontières du territoire, parce qu’ils ne sont pas bien rôdés, mal entretenus, ou encore à cause de l’absence de structures publiques officielles. Alors, en situation de crise, les informations ne circulent, dans un premier temps, que sur les circuits d’information nationaux. S’ensuivent des décisions rapides et concertées, mais dont le message, stoppé net aux frontières, n’est reçu par les pays voisins (quand c’est le cas !) qu’avec un retard qui peut lui-même être source de problèmes.

Et même lorsque les deux interlocuteurs parlent la langue de l’autre et s’efforcent de transmettre les informations rapidement par-delà les frontières, les personnes issues de pays différents perçoivent souvent ces informations à travers le prisme de leur propre perspective conditionnée par leur culture, leur histoire et leur mentalité.

Ainsi, d’aucuns s’attendent peut-être à une autre approche, à une autre transition thématique, à un autre ton ou une autre personne. D’autres auraient pris le sujet sous un autre angle, en auraient tiré d’autres conclusions ou bien l’auraient trouvé insignifiant. Peut-être, enfin, manque-t-il au destinataire, de la part de l’expéditeur étranger, des informations complémentaires, un lieu, des antécédents...

Voilà ce qui constitue le cœur de la communication transfrontalière.

Tous les jours, notre agence s’attache à surmonter ces barrières linguistiques et autres incompréhensions pour porter les messages de nos clients au-delà des frontières nationales et linguistiques et les diffuser via les canaux adaptés du pays destinataire.

Et à chaque fois, nous travaillons avec soin et créativité à ce que ces messages soient agrémentés de toutes les informations nécessaires à la compréhension pour les ressortissants de ce pays, et ce en intégrant tous les aspects potentiellement intéressants pour eux.

Notre équipe franco-allemande, qui, dans les coulisses, dépasse d’ores et déjà au quotidien toutes sortes de frontières et communique opiniâtrement, s’imprègne des différents regards jetés sur un même thème et pose ensuite les bonnes questions, sans oublier la plus importante de toutes : « ce sujet peut-il intéresser, a-t-il une pertinence dans le pays voisin ? ».

Dès que l’on peut y répondre clairement par l’affirmative, alors nous mettons tout notre cœur à l’ouvrage, forts de notre expérience, pour relayer ce sujet de l’autre côté de la frontière, de telle sorte que le message original s’y réverbère et y trouve son écho.